Vous avez renoncé à avoir un jardin fleuri parce que vous manquez de temps ? L’arrosage vous semble une corvée insoutenable, surtout en été ? Vous n’êtes pas seul(e). Beaucoup de passionnés de nature se heurtent aux mêmes contraintes : des canicules de plus en plus fréquentes, des restrictions d’eau, un sol difficile… et l’envie de ne plus être esclave du tuyau d’arrosage.
Et si une plante pouvait changer votre relation au jardinage ? Une vivace capable de survivre là où d’autres dépérissent, sans la moindre goutte d’eau en plein été. Mieux encore, une plante qui non seulement survit, mais embellit votre extérieur de couleurs éclatantes, sans demander ni taille, ni soin, ni engrais. Oui, elle existe.
Son nom : le Delosperma. Encore peu connu du grand public, ce pourpier vivace est un véritable allié pour les jardiniers pressés, débutants ou limités par un climat sec. Laissez-moi vous montrer pourquoi il mérite une place de choix chez vous.
Sommaire
Pourquoi la sécheresse fait autant de dégâts au jardin
Chaque été, le même scénario se répète. Les fleurs flétrissent, les feuilles grillent, les pelouses jaunissent. Même les plantes dites « résistantes » finissent par rendre les armes face à un arrosage irrégulier ou à un sol trop pauvre. En cause : le stress hydrique, ce manque d’eau prolongé qui empêche la plante de respirer, de s’alimenter et de fleurir.
Et pourtant, certaines plantes ont appris à survivre dans des conditions extrêmes. Elles n’ont pas besoin de nous pour prospérer. Le Delosperma en fait partie.
Le Delosperma : une succulente qui adore la chaleur
Originaire d’Afrique du Sud, le Delosperma est une plante succulente rampante qui forme un tapis de petites feuilles charnues. En été, il se couvre littéralement de fleurs aux couleurs vives : rose fuchsia, jaune citron, rouge grenat. Il n’a rien à envier aux annuelles les plus tape-à-l’œil.
Mais là où il impressionne vraiment, c’est par sa capacité à vivre sans aide. Ses feuilles épaisses stockent l’eau, ses racines fines fouillent le sol à la recherche de la moindre humidité, et sa floraison s’adapte au rythme solaire. Il aime le soleil, la chaleur, le sol caillouteux… exactement là où d’autres s’effondrent.
Comment réussir la plantation pour ne jamais avoir à s’en occuper
Le Delosperma n’a que deux exigences simples : une exposition en plein soleil, et un sol parfaitement drainé. Si votre terre est argileuse, mélangez-y du sable ou des graviers pour éviter toute stagnation d’eau. Ensuite, plantez-le de préférence au printemps ou à l’automne.
Arrosez légèrement les deux premières semaines, juste pour l’aider à s’implanter. Après ça ? Plus rien. Ni arrosage, ni engrais, ni paillage. Il s’occupe de tout.
« Ne plantez jamais de Delosperma dans une cuvette ou un fond de talus : l’humidité hivernale est la seule chose qu’il ne tolère pas. Un sol sec l’hiver, et il devient immortel. »— Monique R., jardinière dans le Gard
Une astuce peu connue pour le rendre encore plus florifère
Ce que peu de jardiniers savent, c’est que le Delosperma répond très bien à une petite taille après la première vague de floraison, généralement fin juin. Ce geste anodin stimule une seconde floraison qui peut durer jusqu’aux gelées.
Période | Action | Effet |
---|---|---|
Fin juin | Couper légèrement les fleurs fanées | Relance la floraison pendant l’été |
Hiver | Ne rien faire | Il entre en repos, se protège seul |
Pourquoi cette plante redonne goût au jardinage
Quand on découvre le Delosperma, on comprend qu’un jardin peut être à la fois beau, vivant et simple. Plus besoin de vérifier la météo, de programmer l’arrosage, ou de passer ses week-ends à désherber. Cette plante forme un couvre-sol dense qui limite les mauvaises herbes, attire les pollinisateurs, et reste décorative même en période de sécheresse.
Elle convient parfaitement aux balcons, aux rocailles, aux talus secs, mais aussi aux pots et jardinières. Et surtout, elle prouve qu’on peut faire beaucoup avec très peu… à condition de choisir les bons alliés.
Mis à jour le 18 juin 2025